Lors de la Convention du 22 juin, Thomas FAURE, jeune Président Directeur Général fondateur de Whaller, a présenté sa société et fait sensation par son dynamisme devant l’assemblée réunie.

Que dire sur ce nouveau compte, ce réseau social personnel et professionnel en sphères étanches, qui protège les données des personnes et des entreprises par un codage ?

Et pourquoi Whaller ?

Cette start-up a été créée en 2013. Elle est due à la volonté d’un homme passionné de code et de
biométrie, générateurs d’innovations, fier de mettre en valeur la French Tech. Il veut faire face à l’appétit pantagruélique du mastodonte Facebook. C’est Le Petit Poucet devant l’Ogre mais qui n’a même pas peur.

Whaller : c’est d’abord aucune publicité, ni de contenu intrusif : l’utilisateur choisit ce qu’il publie.

Au départ, Thomas, jeune ingénieur salarié de SAFRAN, avait été missionné dans la recherche de la coloration des empreintes digitales avec un potentiel de brevets mais il démissionne après une forte déconvenue.
La technologie de demain n’existe pas encore et pour protéger les données « utilisateurs », il s’attaque à un modèle qui est humainement supérieur aux GAFAM. C’est l’émergence de la 1ére plate-forme européenne qui s’appuie sur des serveurs sans ramification avec les hébergeurs américains (OVH, Athos et peut-être Orange ?). De plus le nouveau règlement européen (RGPD) entré en vigueur le 25 mai 2018 va dans le sens de la protection des informations de la vie personnelle des individus.

Cette volonté de contrer ces grands empires, c’est « chevaleresque» et pas seulement. Il y a dans cette création une prise de conscience de reconquête de la liberté de chacun.

A titre d’exemple, 20 % du trafic de Whaller vient de Chine. On constate que les étudiants Chinois ne peuvent pas communiquer à partir de la France avec leur pays pour cause de censure.

Alors quelles différences dans cette expérience qui compte déjà plus de 200 000 utilisateurs pour environ 10 000 réseaux hébergés (Pôle Emploi,
la Fédération Française de Tennis, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec des travaux menés avec des grandes Ecoles comme HEC) ?

Trois principes dans l’ADN de Whaller : protection, sérénité, maîtrise.

– L’importance est primordiale dans la protection des données. Elles appartiennent à l’utilisateur. Elles ne sont donc pas exploitées car il n’y a pas d’ingérence de la publicité, conséquence directe positive de sphères étanches.

– C’est un réseau social qui sécurise les parents soucieux en matière d’éducation de leurs enfants. C’est avec une plus grande sérénité qu’ils confient à leurs enfants mineurs un outil de communication qui les protège de nombre de sites parasites inadaptés à leur âge. La responsabilité nécessite le contrôle.

– Plus largement en ce qui concerne les entreprises, c’est la garantie de protéger leurs informations stratégiques exposées au monde. Whaller assure un environnement neutre exclusivement dédié à celui ou ceux qui ont le droit d’y accéder. Elle fournit cette garantie numérique bien trop entamée aujourd’hui par Internet.

Enfin qui ne rêve pas de trouver moins d’emails qui ne présentent aucun intérêt direct.

Les flux ne sont pas mélangés ce qui permet de structurer les informations, de les contextualiser. Chacun a sa place et chacun est à sa place et peut trouver le temps de mieux se concentrer grâce à l’espace-temps dégagé. Ce peut être un gros avantage dans le monde de l’entreprise.

– En ce qui concerne le 3eme principe, la maîtrise se fait grâce à des interfaces intuitives et claires SANS OUBLIER que l’on peut SAVOIR à tout moment qui
a lu les messages et que l’on peut les supprimer DEFINITIVEMENT selon sa volonté. On a donc le contrôle sur ses données, sur son image mais également le droit à l’oubli sur le réseau privé Whaller.

Quel financement si la publicité ne fait pas sa loi ?

Mais alors comment est financée  » cette plate-forme de réseaux sociaux privatifs dédiés, qualifiés, circonscrits, modulables, plurifonctionnels et personnalisables  » quand la publicité en est complètement écartée dès lors qu’elle fait partie du fonds de commerce des GAFAM ?

Par la vente de SOFT, des offres différenciées selon les besoins :

– une offre standard gratuite qui donne accès à de nombreuses fonctionnalités.

– Pour aller plus loin et avoir des fonctionnalités plus professionnalisantes : kanban avec des tâches, agendas des évènements, box où ranger ses documents…
Le tarif commence à 3 euros par mois par utilisateur et est dégressif.

Cette vision pour les organisations de pouvoir agir au sein d’écosystèmes protégés et de sphères thématiques étanches suscite de l’enthousiasme et Thomas Fauré nous a fait partager le sien au cours de cette intervention de grande qualité.